vendredi 21 octobre 2011

La génétique va elle trop loin

.


Quand l'embryon humain est en jeu...





     L’Union Européenne se dote d’un concept avancé de la vie humaine à son stade initial, l’embryon. L’arrêt de la Cour européenne de Justice a décidé, ce lundi 18 octobre dans un jugement préliminaire, que les procédés de recherche destructifs d’embryons humains n’étaient pas brevetables. Une décision saluée par la COMECE. Dans un communiqué, la Commission des épiscopats de la Communauté européenne évoque une étape majeure dans la protection de la vie humaine dans la législation de l’Union Européenne. La COMECE précise également que la CEJ a apporté, avec cet arrêt, une définition large et scientifiquement solide de ce qu’est un embryon humain.Johanna Touzel, porte parole de la COMECE, nous explique en quoi cet arrêt est une bonne nouvelle. 
Des propos recueillis par Marie-Leila Coussa:

Source: Radio vatican








---------------------------------------------------------------------------------------------------



La COMECE salue l’arrêt de la Cour européenne de Justice (CEJ). Dans l’affaire Oliver Brüstle v. Greenpeace, la CEJ a décidé, dans un jugement préliminaire, que les procédés de recherche destructifs d’embryons humains ne sont pas brevetables.


Dans ce contexte, la CEJ a été amenée à donner une interprétation juridique claire de la notion d’ « embryon humain ».  Cette notion était restée sans définition dans la Directive 98/44/EC. La Cour définit désormais l’embryon humain comme :

- un ovule humain, dès le stade de sa fécondation, et dès lors que cette fécondation est de nature à déclencher le processus de développement d’un être humain ;
- un ovule humain non fécondé, dans lequel le noyau d’une cellule humaine mature a été implanté ;
- un ovule humain non fécondé induit à se diviser et à se développer par voie de parthénogenèse ;

Cet arrêt apporte donc une définition large et scientifiquement solide de ce qu’est un embryon humain.

En effet, la fécondation marque le début de l’existence biologique d’un être humain qui subit ensuite un processus de développement. C’est pourquoi l‘embryon humain doit être considéré, à chaque étape de son développement, comme un être humain doué de potentiel, et pas uniquement comme un « être humain potentiel ».

Par ailleurs, il convient de saluer le fait que l’arrêt ait exclu de la brevetabilité « tout procédé qui, en utilisant le prélèvement de cellules souches obtenues à partir d’un embryon humain au stade du blastocyste, entraîne la destruction de l’embryon ».

Enfin, la COMECE s’attend à des conséquences positives puisque cet arrêt pourrait également donner un nouvel élan à la recherche scientifique sur des sources alternatives. Celles-ci étaient jusqu’à présent restées dans l’ombre de la recherche sur les cellules souches embryonnaires. L’utilisation de cellules souches adultes, dérivées du sang de cordon ombilical et autres offrent, pour certaines d’entre elles d’ores et déjà, des possibilités considérables pour la médecine régénérative. De plus, ces méthodes jouissent d’une reconnaissance large aussi bien du point de vue scientifique qu’éthique.

Cet arrêt pourrait donc encourager des champs de recherches existants et prometteurs qui respectent la vie humaine tout en ouvrant la voie à des traitements efficaces et innovants qui permettent de guérir des personnes. C’est pourquoi cet arrêt de la CEJ doit être salué comme une étape majeure dans la protection de la vie humaine dans la législation de l’UE. Il devrait en effet avoir un impact positif sur des politiques concrètes comme le financement de la recherche au niveau de l’UE.
  
Source: COMECE  - (+)


Autres articles du Blog:


Quand l'embryon humain est en jeu...
couper le cordon... et le stocker
Le sang de cordon une réponse éthique - Retour sur le "BB médicament"
l' Espérance du Sang de cordon pour la recherche de demain.



Pour aller plus loin :

Bonne nouvelle pour l' Embryon ! - AFC ( 18 nov 2011)
Pierre-Olivier Arduin - " -  L' embryon non brevetable" ( 18 nov 2011 )
Réaction des "Jeunes PCD " (5 nov 2011)
Article de San José - CPDH ( 28 oct 2011 )
Tugdual Derville - " l' embryon définit" ( 28 oct 2011 )
Xavier Mirabel - " Cour Européenne et embryon " ( 25 oct 2011 )
Arrêt de la Cour européenne de justice : définition de "l’embryon humain"  - Généthique.org ( 20 oct 2011 )



.

mercredi 19 octobre 2011

couper le cordon... et le stocker


" Le SANG DE CORDON " de Grégory Katz : couper... par fautpaspousser-malo17


Grégory Katz : couper le cordon... et le stocker

Lors de la journée mondiale du don du sang: rencontre avec un homme qui se bat pour un don plus méconnu, celui du sang de cordon ombilical.

    Il a 39 ans, il s’appelle Grégory Katz et il dit de cette cause qu’elle lui est « vissée au nombril ». Passionné par le génome, par l’ADN, par les thérapies cellulaires, il y a consacré deux thèses. L’une en pharmacie, l’autre en philosophie. A l’époque où il en écrit les dernières lignes, le débat sur les cellules médicaments et le statut de l’embryon bat son plein. C’était il y a une dizaine d’années. Grégory Katz se désole alors que personne ne s’intéresse aux autres sources de cellules souches, et notamment ce fameux sang de cordon. 
Pour Grégory Katz, ces innovations sont l’avenir mais à l’époque, les collectes de sang ombilical ne se développent pas en France. Quelques années plus tard, c’est pourtant devenu un combat personnel pour lui. Quand le destin l’a fait basculer dans le monde des patients en attente de greffons. Des greffons trop rares qui parfois arrivent trop tard pour sauver les patients. Alors que des cordons ombilicaux sont jetés chaque jour dans les maternités. Grégory Katz, lui s’en est sorti mais il s’est juré de faire bouger les choses.

    Après plusieurs années à tenter de convaincre sans succès les intitutions de santé publiques d’investir dans la collecte et le stockage des cellules souches issues du sang de cordon, Grégory Katz s’est tourné vers le privé. Il dirige aujourd’hui La Fondation générale de Santé et a réussi à décrocher le label « Grande cause nationale » pour le don de sang de cordon. Il a ainsi lancé des collectes gratuites par des maternités privées qui offrent tout aussi gratuitement des greffons aux banques de stockage publiques. Un partenariat public/privé lancé en 2009. A l’époque seuls huit établissements collectaient du sang placentaire. On en compte aujourd’hui 37.
    Le sang placentaire contient des cellules souches capables de soigner de nombreuses maladies comme des leucémies ou des lymphomes. 120.000 patients sont concernés. La France reste pourtant l’un des pays européens les moins avancés dans la collecte de sang de cordon.
Pour aller plus loin:

(décodage hebdo de l' ADV - 8Avril2011)

(dossier de presse 2009/2010 de l' ADV)

  (CPDH:Comité protestant évangélique )

( Pr Gregory Katz, directeur de la fondation de santé )

Le sang de cordon: collecter pour chercher, soigner et guérir  en PDF ( Ici)
Rapport d' information N°79 de Mme Marie-Thérèse Hermange au sénat (2008/2009)


Le sang de cordon, don de VIE (aphp-actualites.fr - 22 Nov 2011)


Sur Facebook:    http://on.fb.me/pN1IPX


Source RFI :    http://bit.ly/qQaBdC  
.

lundi 17 octobre 2011

Le sang de cordon une réponse éthique - Retour sur le "BB médicament"


Source : Blog bioéthique de l' Eglise Catholique   
le vendredi 09 février 2011

               Le « bébé-médicament », une étrangeté 

     Il n’a échappé à personne que l’annonce de la naissance du premier « bébé-médicament » français coïncide avec le débat parlementaire sur la loi de bioéthique. Cette coïncidence souligne doublement l’étrangeté de cette naissance.

    Cette naissance est déjà étrange en soi par l’« instrumentalisation » de l’enfant. La Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme (CNCDH) vient de le rappeler. La légalisation de l’instrumentalisation de l’enfant à naître est contraire au plus élémentaire respect dû à tout être humain, en particulier l’enfant. Elle contrevient à l’« intérêt primordial » de l’enfant, stipulé par le Convention internationale des droits de l’enfant.

    Cette naissance est aussi étrange car elle est instrumentalisée pour peser sur le débat parlementaire. Cette instrumentalisation est indigne. Pourtant, par derrière, il y a la souffrance de parents qui ont un enfant gravement malade. Il est toujours indigne d’instrumentaliser la souffrance d’autrui pour faire valoir son opinion.

    Le « bébé-médicament » est une fausse piste. Supprimer cette possibilité légale rendrait à notre tradition juridique sa cohérence autour du respect de la dignité humaine qui postule qu’aucun être humain puisse servir de moyen mais est une fin en soi. Chaque enfant a le droit inaliénable de naître pour lui-même, d’être aimé pour lui-même et d’être accueilli pour lui-même.

     Le soin à partir des cellules de sang de cordon  est la bonne piste. Encore faut-il que la France rattrape son retard et choisisse de faire porter ses efforts sur la constitution de banques de sang de cordon
, afin que les greffons soient en assez grand nombre pour que nous soyons capables de porter remède aux enfants malades. C’est par cette voie que la souffrance de parents sera apaisée.

                La loi de bioéthique, un enjeu d’humanité

    De fait, cette naissance du premier « bébé-médicament » met en lumière l’enjeu d’humanité qui se cache derrière la révision des lois de bioéthique. Il s’agit de trouver le chemin qui allie d’une part, le respect inconditionnel de la dignité humaine chez tout être humain, en particulier chez les plus vulnérables, et, d’autre part, l’utilisation des techniques biomédicales permises grâce aux avancées scientifiques. C’est sur ce chemin que se trouve le véritable progrès de l’humanité.

    Par son corpus juridique en bioéthique, la France peut montrer la voie du progrès dans l’utilisation audacieuse de techniques biomédicales qui guérissent, tout en respectant la dignité humaine de l’être humain « dès le commencement de sa vie », comme le stipule avec justesse notre Code civil. Cela a été souligné, la France est « en avance » dans l’interdiction de la gestation pour autrui. Elle peut continuer à l’être pour les thérapies à partir du sang de cordon et du sang périphérique. Elle peut l’être dans la recherche pour guérir l’embryon humain in utero. Elle peut l’être dans l’information et l’accompagnement respectueux de la femme enceinte et de sa liberté,  de telle sorte qu’une grossesse soit d’abord considérée comme une bonne nouvelle et non comme une source d’angoisses.

    Nous sommes à la croisée des chemins. Il s’agit de réfléchir à nouveaux frais sur la technique et sur son utilisation. Il s’agit de prendre garde à la fuite en avant dans l’utilisation irréfléchie des techniques au fur et à mesure que nous les maîtrisons. Cela nous serait reproché par la génération future : ce qui est techniquement possible n’est pas nécessairement raisonnable en soi ni pour l’intérêt général. La technique qui voudrait supprimer toute vulnérabilité ferait fausse route car la vulnérabilité appartient à la condition humaine. C’est pourquoi aucune société ne peut vivre sans amour. L’amour pour le plus vulnérable et le respect pour la dignité de chacun sont les fondements de notre vivre ensemble....



------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Source : Blog bioéthique de l' Eglise Catholique    
le vendredi 08 avril 2011



         Dans une tribune publiée dans Le Monde daté du 6 avril, Marc Peschanski et Cécile Martinat ont violemment pris à partie divers acteurs du débat sur la révision des lois de bioéthique. Les catholiques sont plusieurs fois visés. Ces attaques polémiques contreviennent aux exigences de la rationalité. Elles sont voulues pour défendre une option de recherche qui ne fait pas l'unanimité à l'intérieur même du monde scientifique.
Dans Le Quotidien du médecin du 5 avril, Alain Privat et Monique Adolphe, chercheurs et universitaires internationalement reconnus, rappellent que "la recherche sur les cellules souches embryonnaires n'a, en fait, conduit à aucune thérapeutique efficace jusqu'à présent nulle part dans le monde". Plus encore la modélisation et le criblage de molécules "peut se faire de manière aussi efficace et probante avec des cellules iPS, et ceci sans avoir à détruire un embryon". Pour eux, la vraie question est de permettre à la France de rattraper le retard accumulé en matière de recherches sur les cellules souches du sang de cordon et sur les cellules iPS – cellules souches reprogrammées pour être pluripotentes –, retard dû notamment au choix fait en faveur d'investissements considérables pour la recherche sur les cellules souches embryonnaires. Rappelons qu'à l'annonce des résultats sur les cellules iPS, Ian Vilmut – le "père" de Dolly – a décidé pour des raisons scientifiques d'abandonner les recherches sur les cellules souches embryonnaires afin de s'orienter vers ce nouveau domaine plus prometteur.....


------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Voir aussi les réactions de l' Alliance pour les droits de la vie :   

Le décodeur N°1 - ( http://on.fb.me/fN9kRo
Le décodeur n°6 – ( http://on.fb.me/hqEUA9 )
Le décodeur n°7 – ( http://on.fb.me/g6Jg42 )

(Choisissez , puis tapez sur "F3" et écrivez "sang de cordon") 


Sur Facebook : ( http://on.fb.me/o8alBu  )

dimanche 16 octobre 2011

l' Espérance du Sang de cordon pour la recherche de demain.

.




l' Espérance du Sang de cordon pour la recherche... par fautpaspousser-malo17




1.      « La clinique Sainte-Marthe, à Dijon, s’ouvre au prélèvement de sang de
cordon grâce au partenariat signé entre l’Établissement français du sang (EFS) et la Fondation générale de santé. Après les maternités de Belfort, de Besançon et la polyclinique de Franche-Comté (Besançon), l’EFS Bourgogne Franche-Comté pourra ainsi enrichir sa banque de sang de cordon, la plus importante de France (plus de 4 000 dons stockés), des prélèvements issus de la clinique dijonnaise. Avec 2 300 accouchements annuels en 2009, 70 praticiens libéraux, 12 gynécologues obstétriciens et une équipe de 40 sages-femmes, la clinique Sainte-Marthe s’engage à promouvoir le don anonyme et gratuit. La Fondation générale de santé s’est lancée dans un vaste programme de formation des équipes médicales. À ce jour, près de 170 sages-femmes et obstétriciens ont été spécialement formés pour collecter le sang de cordon à des fins allogéniques. Dans les 6 maternités Générale de Santé opérationnelles dans le domaine du sang de cordon aujourd’hui (14 000 naissances annuelles), la Fondation organise le prélèvement des unités de sang de cordon et les met gracieusement à disposition de l’EFS qui les prépare et optimise leur cryopréservation. La Fondation vient de lancer une campagne d’information à l’attention des femmes enceintes afin d’encourager le don allogénique. Sur le thème « Naissance d’un enfant, renaissance d’un patient », cette campagne est accessible sur le site www.sangdecordon.org » 19 janvier 2010       
                                                      (sur "Le Quotidien du Médecin")



2.      « Organe qui relie l'enfant à sa mère au cours de la grossesse, le cordon ombilical peut avoir une seconde vie. Elise, 28 ans, n'a pas hésité une seconde. « C'est un organe tellement précieux, je trouve ça dommage qu'il finisse à la poubelle. » En acceptant d'en faire don après son accouchement, elle a peut-être permis de soigner une personne atteinte de leucémie. Le sang du cordon ombilical contient en effet des cellules souches capables de remplacer des cellules sanguines déficientes. En France, «seule une vingtaine de maternités pratiquent ces prélèvements » explique Delphine Hoffman, de l'association Laurette-Fugain, qui organise depuis hier et jusqu'à samedi l'opération Coeur de vie pour sensibiliser la population et faire appel aux dons. « Aucune maternité ne veut le faire parce que ça coûte très cher, explique le directeur de la Fondation générale de santé, Gregory Katz. On a besoin de 50 000 unités, on n'en a que 10 000 aujourd'hui. » Si le sang de cordon est essentiel, il ne remplace pas pour autant les dons de moelle osseuse. « Les cellules du sang de cordon peuvent être greffées à des enfants mais elles sont parfois insuffisantes pour des adultes, explique le Dr Françoise Audat. Plus que jamais, nous avons besoin de donneurs.» »
23 septembre 2010         (sur "20 Minutes" – Céline Blampain)




3.      Création d’un consortium de recherche sur les cellules de cordon ombilical
 « Hier, à Paris, la Fondation Jérôme-Lejeune et un laboratoire de l’université de Newcastle (Royaume-Uni) ont lancé le consortium Novussanguis afin d’amplifier les recherches sur les cellules souches de cordon ombilical.
Quel est l’objectif de ce consortium ? Lancé sous le patronage du président du Parlement européen, Hans-Gert Pöttering, et parrainé par le ministère de la recherche français, le consortium Novussanguis consiste en une plate-forme scientifique destinée à coordonner la recherche, innover en matière de techniques et d’ingénierie tissulaire, et former de jeunes chercheurs. Le consortium rassemble une quinzaine de laboratoires dans le monde. Il a été nommé Novussanguis, « sang neuf » en latin, par allusion à ces cellules sanguines de cordon ombilical susceptibles de remédier à plusieurs maladies sanguines, mais aussi, selon eux, à d’autres pathologies. Avec plus de 130 millions de naissances par an dans le monde (800 000 en France), le sang de cordon constitue potentiellement une source importante de cellules souches, ne posant pas de problèmes éthiques, contrairement aux cellules souches embryonnaires.
    Dans quel contexte s’inscrit cette création ? « Les cellules souches adultes et de sang de cordon sont très prometteuses pour la thérapie cellulaire et la médecine régénérative du fait de leur fort potentiel de différenciation et de multiplication , rappelle l’Irlandais Colin McGuckin, professeur de médecine régénérative à l’université de Newcastle, l’un des laboratoires les plus en pointe sur ce sujet dans le monde. Malheureusement, il est très difficile de trouver des fonds et, malgré les déclarations publiques, l’investissement financier des gouvernements sur ce thème de recherche reste minime. » Par ailleurs, la création de ce consortium s’intègre dans les missions de la Fondation Jérôme-Lejeune qui, depuis une quinzaine d’années, soutient des recherches scientifiques et médicales. Elle apporte trois millions d’euros, et aide à lever des fonds auprès de donateurs. Découvertes en 2005 par le professeur McGuckin et Nico Forraz, son collaborateur français, les cellules souches de cordon ombilical sont, expliquent-ils, des cellules pluripotentes, et non uniquement multipotentes. Présentant des caractéristiques proches de celles issues d’embryons, elles ont la capacité de former différents types de tissu : sanguin, nerveux ou hépatique.
           Les cellules de cordon ont-elles déjà été utilisées en thérapie ? Il y a juste vingt ans, le professeur Eliane Gluckman à l’hôpital Saint-Louis a réussi à soigner un enfant atteint d’une anémie par une greffe de sang de cordon. À ce jour, ces cellules ont permis de traiter des pathologies liées au système sanguin (leucémies), à la moelle osseuse, à l’immunité (bébés bulles), au système nerveux, au cœur et au métabolisme (diabète juvénile). À l’avenir, le consortium a choisi sept priorités parmi lesquelles un projet sur la régénération de la cornée (en collaboration avec l’université d’Arizona), sur la réparation des tissus nerveux endommagés par un accident vasculo-cérébral (AVC), ou encore la reconstruction du tissu musculaire cardiaque endommagé par un infarctus, en collaboration avec le professeur Philippe Hénon de l’Institut de recherche en hématologie et transplantation de Mulhouse. »
       (La Croix 15    Mai 2008 – Denis Sergent)



4.        On le savait depuis quelque temps, mais on l’attendait toujours, ça y est, le sang de cordon et les précieuses cellules hématopoïétiques qu’il renferme ne sont plus considérés comme un déchet opératoire ! L’article 7 de la loi reconnaît enfin leurs vertus thérapeutiques en alignant leur statut sur celui des tissus, cellules et produits du corps humain.
    La loi confirme aussi que la collecte du sang de cordon ne peut se faire que dans le cadre d’un don anonyme et gratuit. La conservation à des fins personnelles ou intrafamiliales est donc exclue, sauf si une nécessité thérapeutique a été reconnue au moment de la naissance et du prélèvement pour bénéficier à l’enfant ou à un membre de sa fratrie. Dans tous les cas, la conservation pour un usage futur hypothétique est interdite. Il en est de même pour le prélèvement et la conservation à des fins autologues à l’étranger, supprimant la légitimité des banques commerciales dont nous avons déjà parlé.
L’article 8 précise les conditions d’autorisation des établissements habilités à prélever des cellules à des fins thérapeutiques.
La prochaine révision de la loi relative à la bioéthique aura lieu en 2018.
         voir:      Sang de cordon . org



Voir  les "décodeurs bioéthique" d' Alliance VITA:

N°  3  -  4  -  6  -  7  et  13  entre le 11 février et 16 juin 2011.  


Choisissez un N°  puis tapez sur "F3" et écrivez "sang de cordon"  )



Communiqué d' Alliance VITA:


L’embryon livré à la recherche : grave abdication éthique "


Sur Facebook:  ICI


Autres articles du Blog:





En musique...

Découvrez la playlist Blogspot avec Serge Reggiani