mardi 14 juillet 2015

Le Planning familial américain coupable de trafic d'organes de bébés avortés (VIDEO Témoignage)


Le Planning familial américain coupable de trafic d'organes
                                                             de bébés avortés ? - *

Jean-Marie Lemene: "Quand le Planning familial américain
                                                             est piégé par le réel - *

"Et avec ça ? Un foie de foetus ?"               (Koztoujours) - *


autre:


L’avortement tardif et les infanticides néonataux en Europe
             (Gregor Puppink Juin 2015) - *

Succès d'une pétition contre l'infanticide post-natal
             (Gregor Puppink le 4 dec 2014) - *

Témoignage d'une Sage-femme (par Gregor puppink sur "Libertépolitique")
             "Avortement tardif et infanticide" - *

Interview de Gregor Puppink sur "Boulvard Voltaire"
"Ces enfants naissent vivants, l’Europe doit les protéger !" - *

Aller à l'entretient avec Gregor puppinck (25 janv 2015) - *

Pour aller plus loin - *

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"The Center for Medical Progress" a publié une vidéo, filmée en caméra cachée, dans laquelle le Dr Nucatola, directrice générale des services médicaux du Planning familial américain depuis 2009, reconnaît pratiquer des avortements par naissance partielle, une pratique totalement illégale, pour pouvoir prélever et vendre entre 30 et 100 $, des organes intacts de bébés avortés(le trafic d'organes est passible de 10 ans d'emprisonnement aux Etats-Unis et de 500 000 $ d'amende).


"Cette forme d’avortement, pratiquée à partir du 5e mois de grossesse, consiste à déclencher l’ouverture du col pendant deux jours, à faire naître partiellement l’enfant par le siège, puis à perforer sa tête par le bas du crâne et à aspirer son cerveau avant d’extraire totalement son corps de l’utérus. Le procédé répond à un double objectif : faciliter le passage de la tête, mais aussi s’assurer de la naissance d’un bébé mort."

Tout au long de l'entretien filmé à son insu, le médecin parle d'avortements (où placer son forceps pour récupérer l'organe voulu, quelle partie écraser...) et de parties de corps de bébés à vendre tout en dégustant sa salade - ses interlocuteurs se sont fait passer pour des acheteurs potentiels et lui ont fixé un rendez-vous au restaurant. La vidéo, reprise par les sites pro-vie américains, commence à faire parler d'elle outre-atlantique et mériterait d'être entièrement traduite et sous-titrée en français. Avis aux amateurs. (via Le Salon Beige)

La voici, en anglais donc:
source (*)




(téléchargement: ici)

source (*)
(téléchargement: ici)


Le résumé d'Yves Daoudal en complément :


"C’est le foie qui est le plus demandé, bien que « beaucoup veuillent des cœurs intacts en ce moment ». Elle reçoit des demandes pour des poumons, et aussi pour des « extrémités inférieures », et elle ne sait pas trop pourquoi, sans doute « pour les tissus musculaires ».

Le seul problème est qu’il faut le faire de façon à qu’on ne dise pas « la clinique vend des tissus et se fait de l’argent avec cela ».

Elle pratique elle-même des avortements à Los Angeles jusqu’à la 24e semaine. Elle explique qu’elle tient une petite réunion chaque matin pour déterminer quelles parties du corps sont demandées (les clients remplissent un formulaire) et quelles sont les « patientes » qui ce jour-là auront des bébés sur lesquels on pourra faire les prélèvements. Ainsi les avorteurs pourront adapter leurs gestes de façon à ne pas endommager les organes à vendre ce jour-là. « Pour cette raison, la plupart des fournisseurs – sic – se font guider par échographie, afin de déterminer où ils vont mettre les forceps. Ils se disent : “Je ne vais pas écraser cette partie, je vais écraser en dessous, et au-dessus, et je vais voir si je peux avoir ça intact.” Certains changent la façon dont le fœtus se présente, de sorte qu’il ne vienne pas par la tête, parce que vous ne pouvez pas obtenir la dilatation suffisante. Si vous le faites à partir de la présentation par le siège, par les jambes, alors vous pouvez finir par avoir le crâne intact. »

La loi fédérale américaine interdit l’avortement par démembrement depuis George Bush, et la vente d’organes. Mais, dit Deborah Nucatola, « les lois sont sujettes à interprétation. Si je vous dis d’emblée que je n’ai pas l’intention de faire cela, ce qui arrive après n’a pas d’importance. »"

[Add 2] : le vice-président en charge de la communication du Planning familial américain  ne dément qu'à moitié, en jouant sur les mots :


« dans le domaine de la santé, parfois, les patients veulent donner des tissus pour la recherche scientifique pour aider à faire avancer la recherche, les soins, les traitements. Les femmes qui avortent au Planning Familial ne sont pas différentes. (…) Aucun bénéfice n’est réalisé lors de ces dons de tissus (ie d’embryons). Parfois, certains coûts, comme celui de transporter les tissus vers les meilleurs centres de recherche, sont remboursés. »

Dans la vidéo, le Dr Nucatola parle pourtant bien de vente et non de dons, et d'organes et pas seulement de tissus. Le Gouverneur de Louisiane, Bobby Jindal, annonce l’ouverture d’une enquête.

***

La 7e vidéo du Planning familial est en ligne. Une employée témoigne : des organes ont été prélevés alors que le cœur du bébé battait
La technicienne chargée de faire des prélèvements sur les femmes et de récupérer des organes sur des fœtus à des fins de recherche au Planning familial des Etats-Unis, Holly O’Donnell, fait de nouvelles révélations sur la 7e vidéo mise en ligne par le Center for Medical Progress. Le dernier film rapporte son témoignage sur un avortement d’un fœtus déjà très développé dont elle a vu le cœur battre au moment des prélèvements. Etait-il né vivant ? C’est ce que semble indiquer le témoignage de l’ex-employée de StemExpress, qui raconte que c’est cet événement qui lui a fait prendre la décision de quitter ce travail qui avait fini ainsi de la révulser.

C’est dans la clinique Planned Parenthood Alameda de Mar Monte à San José, Californie, que Holly a vécu cette expérience traumatisante. A la suite d’un avortement que sa collègue, Jessica, était venue la chercher pour « voir quelque chose d’assez cool ». Holly s’était trouvée confrontée avec ce qu’elle avait « jamais vu de plus proche d’un bébé entièrement développé ».
« Il avait un visage. Il n’était pas complètement déchiré. Il avait un nez très prononcé. Jessica avait un de ses instruments à la main. Elle tape sur le cœur et il commence à battre. Je regarde ce fœtus, et son cœur commence à battre. Je ne sais pas si cela fait qu’il est techniquement mort, ou en vie. » Holly est saisie, mais Jessica lui explique : « C’est vraiment un bon fœtus, on dirait que nous allons récupérer beaucoup de choses dessus. »
C’est alors que Jessica lui demande de récupérer le cerveau de l’enfant à l’aide de ciseaux, à travers son visage. « Je ne peux même pas décrire ce que cela fait. C’est à ce moment que j’ai su que je ne pouvais plus travailler pour cette société – même si c’était le moyen de guérir telle ou telle maladie. »
Au cours de cette même vidéo, le Dr Ben Van Handel, vice-président de Novogenix Laboratories, confirme que « parfois, après la procédure d’avortement, le cœur bat encore ».
Le Planning familial continue de soutenir de son côté que le prélèvement d’organes sur des bébés avortés est une « entreprise humanitaire » et qu’il n’est coupable de rien. La nouvelle vidéo vient cependant au secours de l’idée que les procédures d’avortement sont adaptées afin de récupérer des fœtus intacts, qui permettent de récupérer le plus grand nombre d’organes et de tissus et par là-même les meilleurs tarifs auprès des sociétés de biotechnologie.
L’adaptation des procédures se fait éventuellement au détriment des femmes ; dans la vidéo, Perrin Larton, directrice de l’approvisionnement d’Advanced Bioscience Resources, raconte qu’elle a vu des femmes entrer dans la salle d’opération et en sortir au bout de trois minutes.
Holly O’Donnell a rompu désormais avec ce monde. Elle raconte comment après les avortements, elle prenait souvent les petits corps dans les mains en se demandant quelle aurait pu être la vie de ces enfants. « J’ai le sentiment qu’on gâche des vies : c’est si triste que tant de gens les considèrent comme de simples “erreurs”… »
David Daleiden, responsable du tournage des vidéos clandestine dans les cliniques du Planning et de la mise en ligne de ces preuves et témoignages, évoque à l’occasion de cette nouvelle publication la « barbarie absolue de la pratique de l’avortement par le Planning familial » qui utilise parfois des bébés nés intacts et vivants. « Planned Parenthood est une organisation criminelle du haut en bas de son échelle, elle doit être immédiatement privée de tout argent public et poursuivie en raison de ses atrocités contre l’humanité », a-t-il déclaré.
(via leblogdejeannesmits)[ Retour en haut de la page  ]

(Source: Aleteia)

Des méthodes illégales et amorales

Cette vidéo, filmée en caméra cachée, lors d’un repas d’affaires est hélas éloquente : on y voit Deborah Nucatola, directrice des Services médicaux, détailler la revente de « pièces » d’embryons humains, non pas incinérés tels des « déchets médicaux », mais bel et bien revendus comme des organes humains. Un trafic d'organes de foetus issus d'avortements tardifs, ni plus ni moins. Dans cette vidéo, le Dr Deborah Nucatola décrit en détail comment le Planned Parenthood vend des parties du corps de foetus avortés, et reconnaît avoir recours à l’avortement par naissance partielle, pour mieux récupérer des organes et des corps intacts, et ainsi être en mesure de répondre à la demande. Sa description de ses actes médicaux glace le sang : "Nous sommes très bons pour récupérer le coeur, les poumons, les reins intacts", explique-t-elle. La procédure décrite, de guidage par ultra-son pour manipuler le foetus, est par ailleurs considérée comme illégale aux Etats-Unis.
Consciente des risques juridiques

La vidéo révèle également que le Planning Familial est conscient des risques juridiques encourus pour le fait de revendre des organes de foetus avortés. « Mais je peux vous dire qu’une fois les portes closes, on en parle avec nos affiliés. » La vidéo détaille également le prix d’achat de ces organes, 30 à 100 dollars le « spécimen », bien que la vente et l’achat de tissus foetaux humains soit un crime fédéral punissable de dix ans de prison et d’un demi million de dollars d’amende. A cela s’ajoute l’homicide que constitue le fait de tuer les bébés « intacts » ayant survécu à ces avortement très spéciaux.
Pour le responsable du projet « capital humain » du Center for Medical Progress, “la conspiration criminelle du Planned Parenthood pour faire de l’argent avec des morceaux de bébés avortés va jusqu’au plus haut niveau de cette organisation. Les élus doivent faire que le planning rende compte devant la loi afin qu’il soit mis fin à ce business barbare de l’avortement.”
De simples "dons de tissus"

Dans un communiqué », le Vice Président en charge de la communication du Planning Familial américain a mis quelques heures à réagir à la parution de cette vidéo, jouant sur les mots : « dans le domaine de la santé, parfois, les patients veulent donner des tissus pour la recherche scientifique pour aider à faire avancer la recherche, les soins, les traitements. Les femmes qui avortent au Planning Familial ne sont pas différentes. (…) Aucun bénéfice n’est réalisé lors de ces dons de tissus (ie d’embryons). Parfois, certains coûts, comme celui de transporter les tissus vers les meilleurs centres de recherche, sont remboursés. » L’argument est paradoxal : d’une part, il n’y a pas vente mais don, d’autre part, ce ne sont que des « tissus », pourtant explicitement décrits par le Dr Nucatola, qui précise que "les cliniques du PP peuvent fournir des organes destinés à répondre à une demande spécifique, et réaliser la vente", allant même jusqu’à parler de "menu" !
Une enquête ouverte en Louisiane

Suite à ces révélations, le Gouverneur de Louisiane, Bobby Jindal, a déjà réagi. Dans un communiqué diffusé par e-mail, il annonce l’ouverture d’une enquête à l’encontre du Planning Familial, "après que des rapports aient fait surface, affirmant que certains affiliées se servaient d’avortements partiels pour vendre des morceaux de foetus". Pour le Gouverneur Jindal, "cette vidéo d’un officiel du Planning Familial parlant d’un système de trafic de parties de corps humains est choquante et horrible. La même organisation veut ouvrir un centre d’IVG à la Nouvelle Orléans. J’ai demandé une enquête immédiate sur cette activité mauvaise et illégale, et qu’aucune licence ne leur soit accordée tant que l’enquête ne sera pas close. Je demande aussi au FBI d’assister le Département de la santé et des hôpitaux pour enquêter sur les activités criminelles reprochées à cette organisation." Une enquête et une réaction officielle qui vont sans doute faire entrer de plain pied la question de l’IVG et de ses dérives dans la campagne des élections présidentielles américaines.

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(Source: Boulevard Voltaire)



"Quand le Planning familial américain est piégé par le réel"


Nos sociétés d’images imposées sont quelquefois piégées par les images rebelles. Car il y a image et image, les permises et les interdites, les citoyennes et les extrémistes, les pieuses et les blasphématoires.

Dans l’affaire du Planning familial américain, pris la main dans le sac à vendre des morceaux de bébés avortés à la recherche médicale, il s’agit d’images prises en caméra cachée, par des militants pro-life, sur un sujet sanctuarisé : l’avortement. C’est dire si nous sommes dans l’interdit, l’extrémisme et le blasphème. C’est dire si ces images sont inconvenantes et suspectes. Mais quand elles arrivent à franchir la ligne de démarcation, comme c’est le cas ici, leur effet est multiplié, tant elles montrent le plus difficile à montrer, ce qui est.

La guerre des images fait rage parce que, contrairement à ce que l’on croit, il faut se battre pour montrer le réel. Le réel, c’est ce qui résiste. En revanche, il est permis tant qu’on voudra – et même recommandé – de montrer des images qui ne présentent que du virtuel ou du maîtrisé idéologiquement. La prétendue civilisation de l’image n’est pas tellement libre.

Quand la fondation Lejeune compare les images respectives d’embryons d’animaux et d’embryons humains, en montrant que les premiers sont mieux protégés que les seconds, elle est traduite devant le Jury de déontologie publicitaire (sic) qui la condamne. Il ne faudrait surtout pas penser que le petit de l’homme est un homme petit au risque de menacer le droit fondamental (re-sic) à l’avortement.

Quand la même fondation coproduit une vidéo qui montre des jeunes trisomiques heureux, elle est traduite devant le CSA, qui prescrit aux chaînes de télévision de ne pas la diffuser. Il ne faudrait surtout pas stigmatiser les mères qui ont décidé d’avorter leur enfant trisomique (re-re-sic).

Quand ses parents montrent des images de Vincent Lambert qui déglutit, le même CSA exige que le regard de ce jeune homme tétraplégique soit flouté. Il ne faudrait surtout pas qu’on puisse imaginer que l’euthanasie programmée de Vincent Lambert concerne un homme vivant. Alors, dans un geste d’un totalitarisme désespérément classique, il faut retoucher l’image et gommer l’une des rares parties du corps de cet homme qui s’exprime : ses yeux.

C’est pourquoi il faut féliciter les pro-life américains pour leur travail. Ils font penser à ces journalistes historiques qui ont révélé les barbaries du XXe siècle auxquelles personne ne voulait croire. En débusquant les barbaries du XXIe siècle, la banalisation prétendument démocratique de l’homicide aux deux extrémités de la vie, ces corsaires risquent effectivement de donner mauvaise conscience à certains. Tant mieux. La France qui alimente en embryons humains les paillasses des chercheurs ne peut guère pavaner. Cinq des recherches autorisées par l’Agence de la biomédecine (ABM) viennent d’être jugées illégales et annulées, suite aux recours de la fondation Lejeune.

Honneur aux reporters pro-life de la guerre contre la vie humaine.








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(Source: koztoujours)



Il y a donc cette vidéo, vidéo que j’ai croisée et évoquée en début de semaine, et dont Le Figaro a fait une présentation factuelle mercredi dernier. Sur cette vidéo, une haute responsable du Planning Familial américain détaille la pratique consistant à fournir des laboratoires en organes de fœtus. Pas peu fière, elle explique ainsi notamment qu’ils sont « devenus très bons pour attraper les cœurs, les poumons, les foies, parce que nous savons, et nous essayons de ne pas écraser ces parties du corps« . Quel adorable savoir-faire.

Face à cela, la réponse du Planning Familial, aimablement relayée par tout ce que le web compte de relativisme éthique, explique que la pratique est légale, qu’il s’agit de don d’organes. Ainsi en France, Rue89 relaie un article du New York Magazine, dont le titre « What to Say to Your Crazy Relative Who Shares the Latest Anti–Planned Parenthood Video » dit assez le mépris dont il est convenu d’abreuver ceux qui auraient eu l’insanité d’esprit de relayer cette vidéo. De fait, petit magazine, I’m one of these crazy people. Et je vais t’expliquer pourquoi.

Car en quoi consiste tant la brève de Rue89 que l’article du New York Magazine ? A citer la défense du Planning Familial US, et à s’en satisfaire. N’étant pas connaisseur de la législation américaine en la matière, je m’abstiendrai d’apprécier la légalité de la pratique. Alors, admettons pour les besoins du raisonnement que la pratique soit légale. Je noterais toutefois deux choses : d’une part que le Dr Nucatola, dans la video, laisse elle-même clairement entendre qu’il faut solliciter quelque peu l’interprétation des textes pour s’y juger conforme et, d’autre part, que le fait qu’une pratique soit légale n’a jamais épuisé le débat moral. Il arrive fréquemment que des pratiques moralement dégueulasses soient pour autant légales.

Ce qui est sidérant dans cette affaire, c’est de constater que, parce que le mot même d’avortement émerge dans le débat, les questionnements éthiques sont proscrits. Ne vous permettez donc pas de vous interroger sur le bien-fondé éthique de la pratique du Planning (pas plus que sur son inspiration) : le Planning a dit que c’était en accord avec ses plus hauts standards éthiques et moraux, fermez donc le ban, pas de discussion. Vous êtes invités à faire taire votre raison critique. Parce que l’on frémit à l’idée que l’avortement lui-même, soutenu par plus des trois quart de la population – et dont on vient d’apprendre que la pratique est en hausse – puisse être remis en cause.

Il y a ainsi des pratiques qu’il n’est pas convenable de remettre en cause. Des tabous. Donc, pas de discussion et, puisque ce tabou est en jeu, des militants de gauche se font soudain les meilleurs amis des labos pharmaceutiques, américains de surcroît, dont chacun connaît l’absolue rectitude morale. A quoi ça tient, finalement…

Et il y a donc cette info : le planning familial reconnaît fournir des organes de fœtus avortés à des laboratoires. Notez que je ne dis rien là que de très factuel : c’est leur communiqué de presse, c’est leur défense, c’est admis.

Rien que cela devrait déjà susciter pour le moins un peu d’interrogation.

Mais si l’on creuse un peu, que nous dit-elle et qu’apprend-on ?

1)    Que le Planning Familial US bénéficie d’une intégration verticale exemplaire, depuis le conseil aux femmes enceintes jusqu’à la valorisation des déchets… mais que cette intégration verticale n’est pas, par elle-même, sujette à quelque interrogation éthique que ce soit;
2)    Que le Panning Familial US s’organise en amont avec des laboratoires pour assurer l’approvisionnement en organes. Il s’enquiert des besoins des laboratoires et se fait fort de leur fournir les organes convoités. Nous parlons bien d’organes : manifestement, il est malséant d’employer ce terme et l’on préférera le mot « tissus », qui est plus joli et nous ferait presque penser à de la soierie. En l’occurrence, il s’agit bien d’extraire des bouts de fœtus : des bras, des jambes, des cœurs, des foies…
3)    Qu’il ne s’agit même pas de faire avec le résultat de l’avortement, maisd’organiser l’avortement à cette fin;
4)    Qu’il conviendrait d’analyser la pratique comme un don d’organes. Excusez ma brusquerie, surtout après le déjeuner et sachant que l’homme moderne a la tripe sensible, mais il me semble que c’est le seul cas dans lequel on tue le donneur 1 . Sans vouloir être excessivement tatillon, pouvons-nous convenir que cela peutmériter un questionnement éthique ?
5)    Que le consentement de la mère est suffisant : au stade où nous en sommes, puisqu’on a déjà dénié l’humanité du fœtus, pourquoi en effet ne pas considérer que ce que la mère donne, ce sont ses propres organes ? Même si c’est aberrant et contraire à la réalité. Même s’il m’a semblé comprendre, avec mon peu de connaissance en la matière, qu’elle garde bien tous les siens propres. Bref, le consentement de la partie concernée n’est absolument pas requis;
6)    Que des médecins ont orienté leur savoir-faire non pas pour l’intérêt de la mère(et ne parlons pas de l’enfant : restons convenables) mais dans l’intérêt des laboratoires. Ils apprennent ainsi à réaliser des avortements sous échographie pour, nous dit-on, savoir où poser les forceps et ne pas risquer d’abîmer les organes recherchés;
7)    Que ces médecins, lorsque cela est nécessaire, incitent le fœtus à changer de position pour se présenter de manière plus convenable pour son démembrement. Pare qu’il vaut mieux qu’il se présente par le siège si l’on veut en extraire les jambes ou les organes inférieurs, ou par la tête, si ce sont les organes supérieurs que l’on convoite.

Mais ceci est conforme aux plus hauts standards éthiques du Planning Familial US.

Mais ces standards éthiques ne sont pas susceptibles de faire l’objet d’une discussion puisque le Planning est en lui-même le standard éthique du monde moderne, de sorte que vous voudrez bien vous abstenir de faire preuve d’esprit critique.

Mais celui qui est « crazy« , dans ce monde, c’est moi.

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"Les infanticides néonataux en Europe doivent être condamnés" 
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